Deleuze comme Proust
je lis dans le train. Deleuze comme Proust.
je lis Proust et les Signes, de Deleuze.
et se dire - Deleuze comme Proust.
en marche philosophique. écriture en miroir. livre à poser à côté de La Recherche.
non pas Deleuze écrivant comme Proust, mais Deleuze côtoyant Proust en ses voies, nuits, mouvements a tempo, ou sa machine littéraire à dire nos vies souterraines.
(mettons que l'art naisse des signes véhiculés par tous les signes, qu'ils soient mondains, du monde des amours, ou de celui de la pensée volontaire, il y a que ces signes sont encore à mettre du côté de la causerie, du contingent de nos vies propres, diurnes, ou de notre seule volonté à penser. ce sont des signes inertes. ce qui est involontaire déclenche l'acte de penser véritable qui va mobiliser tous les signes absolument et faire sens de ce contenu (et ce sous le signe exclusif de ce qu'on appelle alors - l'art).)
" Il se peut que la critique de la philosophie, telle que Proust la mène, soit éminemment philosophique. Quel philosophe ne souhaiterait dresser une image de la pensée qui ne dépende plus d'une bonne volonté du penseur et d'une décision préméditée? Chaque fois qu'on rêve d'une pensée concrète et dangereuse, on sait bien qu'elle ne dépend pas d'une décision ni d'une méthode explicites, mais d'une violence rencontrée, réfractée, qui nous conduit malgré nous jusqu'aux Essences. Car les essences vivent dans les zones obscures, non pas dans les régions tempérées du clair et du distinct. Elles sont enroulées dans ce qui force à penser, elles ne répondent pas à notre effort volontaire ; elles ne se laissent penser que si nous sommes contraints à le faire."
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02/01/10
je lis dans le train. Deleuze comme Proust.
je lis Proust et les Signes, de Deleuze.
et se dire - Deleuze comme Proust.
en marche philosophique. écriture en miroir. livre à poser à côté de La Recherche.
non pas Deleuze écrivant comme Proust, mais Deleuze côtoyant Proust en ses voies, nuits, mouvements a tempo, ou sa machine littéraire à dire nos vies souterraines.
(mettons que l'art naisse des signes véhiculés par tous les signes, qu'ils soient mondains, du monde des amours, ou de celui de la pensée volontaire, il y a que ces signes sont encore à mettre du côté de la causerie, du contingent de nos vies propres, diurnes, ou de notre seule volonté à penser. ce sont des signes inertes. ce qui est involontaire déclenche l'acte de penser véritable qui va mobiliser tous les signes absolument et faire sens de ce contenu (et ce sous le signe exclusif de ce qu'on appelle alors - l'art).)
" Il se peut que la critique de la philosophie, telle que Proust la mène, soit éminemment philosophique. Quel philosophe ne souhaiterait dresser une image de la pensée qui ne dépende plus d'une bonne volonté du penseur et d'une décision préméditée? Chaque fois qu'on rêve d'une pensée concrète et dangereuse, on sait bien qu'elle ne dépend pas d'une décision ni d'une méthode explicites, mais d'une violence rencontrée, réfractée, qui nous conduit malgré nous jusqu'aux Essences. Car les essences vivent dans les zones obscures, non pas dans les régions tempérées du clair et du distinct. Elles sont enroulées dans ce qui force à penser, elles ne répondent pas à notre effort volontaire ; elles ne se laissent penser que si nous sommes contraints à le faire."
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02/01/10
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